La Planète des Jeunes Panafricanistes, section du Burkina Faso (PJP/BF), réagit avec indignation, mais peu de surprise aux accusations portées par les gouvernements du Royaume-Uni et des États-Unis. Leur déclaration conjointe, relayée sans honte par le département d’État américain, accuse les forces militaires burkinabè de massacres de civils, sur la base de témoignages rapportés par Human Right Watch.
La PJP/BF dénonce ces accusations comme étant fallacieuses, dévalorisantes et déshumanisantes. Elles s’inscrivent dans une rhétorique habituelle visant à diaboliser les autorités de la transition burkinabè, pour mieux présenter les gouvernements occidentaux comme des défenseurs des droits de l’homme et de la démocratie. En réalité, ces accusations semblent être un prétexte pour justifier une forme de recolonisation déguisée du Burkina Faso.
Cette rhétorique rappelle les événements ayant conduit à la destruction de la Libye sous prétexte de défendre la démocratie et les droits de l’homme.
La PJP/BF soulève également des questions légitimes sur le respect des droits internationaux par les États-Unis et le Royaume-Uni, citant notamment l’invasion de l’Irak sur la base de fausses preuves et l’implication britannique dans la guerre de l’opium en Chine.
Elle s’interroge par ailleurs sur l’absence d’intervention de Human Right Watch lors de graves violations des droits humains dans d’autres pays, tels que la RDC et le Sénégal.
La PJP/BF affirme que le Burkina Faso et les États de l’AES luttent pour leur souveraineté et la libération totale de leur territoire contre le terrorisme. Aucun état belliqueux ne pourra entraver cette lutte.
Enfin, la PJP/BF met en garde les États-Unis, le Royaume-Uni et quiconque chercherait à s’ingérer dans les affaires intérieures des États de l’AES. Elle appelle Human Right Watch à servir les peuples et non à être un instrument aux mains des impérialistes.
La PJP/BF réaffirme son soutien indéfectible aux gouvernements de l’AES et reste engagée derrière eux dans cette lutte pour la souveraineté et la dignité africaines.
>> Relire l’article Human Rights Watch serait-il dans une manipulation pour déstabiliser la souveraineté du Burkina Faso ?
Ousmane P.