Aujourd’hui, des militants écologistes du collectif « Futuro Vegetal » ont vandalisé la façade de la villa de Lionel Messi à Ibiza. L’action visait à attirer l’attention sur « la responsabilité des riches » dans la crise climatique, en citant un rapport d’Oxfam qui affirme que les 1% les plus riches émettent autant de gaz à effet de serre que les deux tiers les plus pauvres de la population mondiale.
La villa de Messi est également au centre d’une controverse locale. Selon les médias espagnols, il n’a pas encore obtenu de certificat d’habitabilité en raison de construction sans permis. Cette situation a renforcé la symbolique de l’action des militants, qui dénoncent à la fois l’impact écologique des plus riches et les infractions urbanistiques.
Futuro Vegetal n’en est pas à son coup d’essai. En mai dernier, deux membres du collectif ont été condamnés à six mois de prison avec sursis pour avoir dégradé une station-service près de la frontière française. En janvier, 22 membres du groupe, dont trois dirigeants, avaient été arrêtés pour diverses actions militantes.
Lionel Messi n’a pas encore réagi à cet incident.
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