Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, place la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption au cœur de son action. Dans cette optique, il a institué, par décret le 24 juillet 2024, la Commission de régulation des dysfonctionnements (CRD), un organe destiné à éradiquer les pratiques de malversations au sein des institutions publiques. Composé de cinq membres compétents et diversifiés – gestionnaires, contrôleurs, juristes et chercheurs – le Conseil d’orientation de la CRD est dirigé par le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin Medah, soulignant ainsi la volonté ferme du Président de donner à cette Commission une portée opérationnelle et stratégique.
La CRD a pour mission de surveiller et d’intervenir dans toute structure délivrant un service public, pour garantir l’application de sanctions envers tout agent fautif et son supérieur hiérarchique en cas d’inaction. Elle veille également à la mise en œuvre des recommandations issues d’audits et de contrôles précédemment ignorés, renforçant ainsi la transparence et la rigueur administrative.
De plus, la Commission suivra l’application des sanctions judiciaires et administratives, assurant que chaque acte de corruption ou manquement administratif soit traité avec fermeté. Le Directeur de Cabinet du Président a indiqué que des unités de la CRD seront installées dans chaque ministère et institution, permettant une couverture complète et réactive face aux dysfonctionnements internes.
Cette initiative, pilier de la gouvernance du Capitaine Ibrahim Traoré, incarne une démarche inédite de réforme et de sensibilisation au sein de l’administration publique burkinabè. Selon le Secrétaire général de la Présidence, Dr Zakaria Sore, elle marque un engagement déterminé pour une administration plus efficace, symbolisant la volonté du Président de servir le peuple avec intégrité et transparence.
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Ousmane P.