À l’aéroport de Roissy, une routine s’est installée pour les douaniers, qui se trouvent constamment aux avant-postes de la lutte contre le trafic d’espèces protégées. Les saisies quasi quotidiennes témoignent de leur détermination à protéger la faune mondiale en danger. Ce jeudi, une nouvelle opération a mis en lumière leur engagement, avec la remise de 392 crânes de primates protégés interceptés dans des colis postaux au cours des sept derniers mois.
Parmi ces crânes, on compte des mandrills, des chimpanzés, et des colobes roux du Cameroun. Ces trésors d’une biodiversité fragile ont été saisis entre mai et décembre 2022, principalement en provenance du Cameroun. Leur destination initiale était les États-Unis, où ils étaient destinés à des collectionneurs avides de constituer des cabinets de curiosité ou à des associations de chasse pour être offerts en tant que prix ou cadeaux.
Ces crânes de primates interceptés rejoindront le Muséum d’histoire naturelle (MHN) d’Aix-en-Provence, où ils seront minutieusement étudiés par des chercheurs. Au lieu de devenir des pièces de curiosité dans des collections privées, ils serviront à enrichir la compréhension de la biodiversité et à sensibiliser le public à l’importance de la préservation des espèces menacées.
La découverte de ces crânes à l’aéroport de Roissy est un rappel poignant de l’ampleur du trafic d’espèces protégées et de la nécessité de poursuivre la lutte contre cette activité destructrice.
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Justin L.