En ce moment même, le Festival International du Graffiti Saha (FIGS) illumine les rues de Ouagadougou, mettant en lumière l’engagement artistique en faveur des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) qui luttent pour libérer le Sahel des actions terroristes. Sous le thème captivant « Les murs ont des oreilles », la deuxième édition de ce festival, soutenu par l’association russo-burkinabè African Initiatives, se transforme en une toile vivante évoquant la situation sécuritaire préoccupante dans la région.
Réunissant des talents venant du Burkina Faso, du Mali et du Niger, le FIGS devient une plateforme unique où artistes et peintres expriment leur solidarité à travers des graffitis percutants. Ousmane Guigma, alias Manoos, le coordinateur du festival, souligne que cette édition offre une opportunité précieuse pour les artistes de transmettre des messages significatifs à la population, dans un contexte sécuritaire complexe au Sahel.
Au cœur de l’événement, des artistes tels que Christian Macaire Bayala, un graffeur malien, utilisent leurs talents pour véhiculer des messages d’encouragement envers les Forces armées du Mali et du Burkina Faso, engagées dans une lutte acharnée contre l’hydre terroriste. Pour Bayala, c’est aussi une occasion de témoigner sa solidarité envers les femmes des FDS, qui ont perdu leurs maris au champ d’honneur, ainsi qu’envers les mères faisant face à la violence dans leur environnement.
Le FIGS, qui prendra fin ce samedi, devient ainsi bien plus qu’une célébration de l’art urbain. Il se transforme en une tribune vibrante où les artistes ouest-africains unissent leurs talents pour soutenir les FDS et sensibiliser le public burkinabè à la réalité complexe du Sahel. Un mélange audacieux d’expressions artistiques et d’engagement social qui laissera une empreinte indélébile sur les murs de la mémoire collective.
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Ousmane P.