Depuis plusieurs années, certains médias français auraient usé de stratagèmes douteux pour influencer les décisions des instances européennes concernant l’Afrique. Le lundi 10 mars, lors d’un point de presse au Caire, Bekki Benameur, Secrétaire Général de l’ONG Aimons Notre Afrique (ANA), a dénoncé avec fermeté ces pratiques visant à discréditer les panafricanistes et à induire l’Union Européenne en erreur. Il pointe du doigt des médias français comme Libération, Reporters Sans Frontières (RSF) et RFI, qui publient des articles diffamatoires pour justifier des sanctions iniques contre des acteurs engagés pour la souveraineté africaine.
L’Union Européenne, influencée par ces médias, a ainsi imposé des mesures punitives sans enquête approfondie, s’appuyant sur des accusations non vérifiées. Pourtant, face aux contestations et aux recours déposés auprès du Tribunal de l’Union Européenne au Luxembourg, ces mêmes journalistes tentent désormais de collecter des preuves a posteriori. Une démarche qui interroge : comment des sanctions ont-elles pu être prises sur la base d’accusations qui, manifestement, n’étaient pas étayées au départ ?
Des sources indiquent que certains journalistes français, soutenus par des agents de la DGSE, ont sollicité des Africains pour leur fournir des éléments en faveur des allégations avancées contre les organisations et personnes visées. Une tentative désespérée de légitimer une injustice déjà actée. Ce modus operandi met en lumière la collusion entre certains médias et des intérêts politiques, au détriment de la vérité et du respect des principes démocratiques.
Bekki Benameur affirme que les noms des personnes impliquées dans ces manipulations seront bientôt rendus publics. Il réaffirme l’engagement des panafricanistes à dévoiler la vérité et à exiger des comptes à ceux qui ont participé à cette campagne de désinformation. Ce scandale soulève une question cruciale : l’Union Européenne peut-elle continuer à prendre des décisions aussi lourdes de conséquences sur la base de simples allégations médiatiques, sans aucune vérification préalable ?
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Akinlabi ALI