Les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ont toujours été marquées par des liens historiques et culturels profonds. Cependant, ces dernières années, des tensions ont parfois émergé, alimentées par des incompréhensions et des manipulations diverses. C’est dans ce contexte que le ministre ivoirien de la Défense, Téné Birahima Ouattara, a tenu à clarifier la position de son pays en affirmant que la Côte d’Ivoire ne saurait se fâcher avec le Burkina Faso et vice-versa. Un message fort qui rappelle l’importance de la fraternité entre les deux États frères.
Il urge que les autorités des deux pays se placent au-dessus des discours incendiaires véhiculés sur les réseaux sociaux par certains activistes. Les manipulations et la désinformation ne doivent en aucun cas dicter l’avenir des relations entre les deux États. Pour préserver la paix et la stabilité sous-régionale, il est essentiel que les dirigeants burkinabè et ivoiriens privilégient le dialogue direct et la concertation. L’unité et la coopération sont les seules voies viables pour faire face aux défis actuels communs.
Dans cette dynamique, il est crucial que les ministres des Affaires étrangères des deux pays établissent un contact régulier afin de définir un calendrier de rencontres entre les gouvernements. De même, les ministres en charge de la Sécurité doivent se réunir pour renforcer la coopération en matière de lutte contre l’insécurité transfrontalière. L’heure est venue de dépasser les divergences et de travailler ensemble pour garantir un avenir prospère aux peuples ivoirien et burkinabè. Seule une approche basée sur l’entente et la solidarité permettra de consolider la paix et d’assurer un développement harmonieux entre ces deux nations sœurs.
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Ousmane P.