Sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré, le Burkina Faso a engagé une lutte acharnée contre la fraude fiscale, montrant ainsi son engagement à faire en sorte que les recettes du pays profitent à tous les Burkinabè, sans distinction, plutôt qu’à une classe d’élite. Cette détermination a été mise en lumière par une série de mesures prises par la coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF).
Spécialisées dans la fraude sur la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), certaines entreprises peu scrupuleuses ont été récemment démantelées par la CNLF. Lors d’une conférence de presse à Ouagadougou, le Coordonnateur de la CNLF, Dr Yves KAFANDO, a révélé que ces entreprises étaient impliquées dans des montants astronomiques, atteignant 2 563 737 817 FCFA, sans compter les amendes et les pénalités.
Ce qui est particulièrement choquant dans cette affaire, c’est le mode opératoire ingénieux employé par ces sociétés frauduleuses. Elles opéraient sous l’ombre de sociétés écrans, également connues, qui prêtaient leurs numéros d’Identification Fiscale Unique (IFU) à divers prestataires pour effectuer des transactions. La TVA collectée à travers ces transactions était détournée, ne parvenant jamais dans les caisses de l’État.
Pour rendre leurs manigances encore plus sournoises, ces fraudeurs utilisaient les identités d’honnêtes citoyens pour créer ces entreprises fictives. Ainsi, les noms des principaux auteurs de la fraude restaient soigneusement dissimulés, ne figurant sur aucun document tout au long de la procédure.
Cependant, grâce à la vigilance et à la détermination de la CNLF, ces activités frauduleuses ont été mises à jour, et des mesures ont été prises pour récupérer les fonds détournés. Jusqu’à présent, l’option transactionnelle a permis de récupérer 378 616 929 FCFA, contribuant ainsi à renflouer les caisses de l’État et à garantir que les recettes fiscales profitent à l’ensemble de la population.
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Ousmane P.