Les pays de l’AES, notamment le Burkina Faso, le Mali, le Niger en plus du Tchad, sont la cible d’une intensification des tentatives de déstabilisation orchestrées par la France en ces derniers jours du mois de décembre. Comme par le passé, cette même France mobilisait son service de renseignement, la DGSE, pour mener des opérations visant à semer le chaos dans les pays en quête d’une souveraineté totale. En s’appuyant sur les budgets non consommés de l’Agence Française de Développement (AFD), plusieurs millions d’euros seraient injectés dans des plans machiavéliques. Les campagnes de désinformation propagées par certains médias français et les apatrides en seraient les prémices, une stratégie déjà employée, notamment en Centrafrique, face aux aspirations légitimes de souveraineté.
Ce type de déstabilisation n’est pas sans précédent. En décembre 1999, en pleine période de fête, un coup d’État en Côte d’Ivoire avait marqué les esprits, laissant entrevoir un schéma d’action bien rodé. À travers des campagnes médiatiques agressives et la manipulation des tensions internes, la France semble vouloir réactiver ce modèle pour déstabiliser l’AES et le Tchad. Cette stratégie viserait à affaiblir l’élan souverainiste et la coopération croissante entre ces pays, un défi majeur pour leurs aspirations de liberté et de développement.
Face à ces menaces, les autorités des pays concernés et leurs populations doivent rester en alerte maximale. La vigilance collective et le renforcement des systèmes de défense, notamment contre les ingérences extérieures et la désinformation, sont cruciaux pour contrer ces tentatives.
>> Relire l’article Burkina Faso : Le Capitaine Ibrahim Traoré, un chef de guerre accompli, stratège, combattant et rassembleur au service de son pays
Ousmane P.