Un déploiement international est prévu en Haïti pour une durée d’un an, pour mission principale de soutenir la police nationale haïtienne dans sa lutte contre les gangs et la réduction de l’insécurité dans le pays. Cette initiative vise également à assurer la protection des infrastructures cruciales telles que les ports, les aéroports et les carrefours routiers, qui sont régulièrement perturbés par les activités des groupes criminels locaux.
Le déploiement, bien que prévu, suscite encore de nombreuses interrogations, notamment concernant son ampleur. À ce jour, aucune confirmation n’a été donnée sur le nombre total de forces internationales qui seront envoyées en Haïti. Cependant, le Kenya a proposé d’encadrer la mission en envoyant environ un millier d’officiers, auxquels s’ajoutera du personnel provenant de Jamaïque, des Bahamas, et d’Antigua-et-Barbuda. Selon des informations rapportées par la presse américaine, d’autres pays, y compris des États européens tels que l’Italie et l’Espagne, seraient également prêts à participer en fournissant un soutien logistique.
L’une des préoccupations majeures soulevées par la Chine et la Russie concerne le trafic d’armes en Haïti. Les gangs locaux sont connus pour être suréquipés en armements, et la Chine plaide depuis plus d’un an en faveur de l’imposition d’un embargo total par les Nations Unies sur les livraisons de matériel militaire aux acteurs non étatiques en Haïti. Il reste à voir si des négociations dans ce sens aboutiront et si Washington parviendra à un consensus avec la diplomatie chinoise à ce sujet.
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KASSIM Love