La péninsule coréenne est de nouveau plongée dans l’incertitude alors que le Comité des chefs d’état-major interarmées (JCS) sud-coréen a annoncé lundi la détection d’un tir présumé de missile balistique intercontinental (ICBM) en provenance de Pyongyang, dirigé vers la mer de l’Est. À 8 h 24 du matin, un projectile de longue portée a été lancé depuis la région de Pyongyang, déclenchant une série d’inquiétudes quant à ses caractéristiques, telles que la trajectoire, l’altitude, la distance parcourue, la vitesse, et qui sont actuellement soumises à une analyse minutieuse par les autorités compétentes.
Ce tir, le cinquième du genre effectué par la Corée du Nord cette année, soulève des préoccupations internationales croissantes, notamment en raison de sa proximité temporelle avec le précédent lancement remontant au 12 juillet. En parallèle, un autre incident survenu dimanche soir a vu la Corée du Nord lancer un missile balistique de courte portée depuis la région de Pyongyang, avec une portée d’environ 570 km en direction de la mer de l’Est. Les informations suggèrent que ce missile aurait ciblé le sous-marin à propulsion nucléaire américain USS Missouri (SSN-780), présentement amarré à la base navale de Busan, selon les déclarations de Séoul.
Face à ces développements inquiétants, le JCS a indiqué que les forces armées sud-coréennes ont élevé le niveau de surveillance, adoptant une posture de vigilance tout en partageant activement des informations cruciales avec les autorités américaines et japonaises. Cette escalade survient dans un contexte dans lequel Séoul et Washington ont récemment annoncé la tenue d’un exercice d’opération nucléaire simulant une attaque nord-coréenne au cours des exercices conjoints « Ulchi Freedom Guardian », prévus en août. L’impact de ces événements sur les relations internationales et la stabilité régionale souligne l’urgence d’une réponse diplomatique concertée pour désamorcer les tensions croissantes.
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Justin L.