La Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA) a commencé son processus de retrait progressif du pays, prévu pour être achevé le 31 décembre prochain, selon les déclarations du porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric. En étroite concertation avec le gouvernement malien et d’autres parties prenantes, la Mission procède à ce retrait en commençant par déplacer le personnel et le matériel des camps éloignés vers des centres plus importants, en vue de fermer les sites les plus petits. Cette information a été communiquée par M. Dujarric lors de son briefing quotidien à New York.
La MINUSMA a confirmé que mercredi dernier, un convoi transportant des Casques bleus ainsi que du matériel avait quitté son camp dans la ville de Goundam et était arrivé sans incident à Tombouctou, dans le cadre du processus de retrait. Cette opération complexe a impliqué le retrait du personnel du contingent militaire ivoirien, des officiers de police des Nations Unies et d’une unité de police formée par le Bangladesh.
Conformément à la résolution 2690 du Conseil de sécurité, la Mission avait lancé un plan depuis le 1er juillet passé, visant à mener un retrait sécurisé et ordonné d’ici au 31 décembre 2023, en étroite consultation avec le gouvernement malien et en coordination avec les pays contributeurs de troupes et de personnel de police. À partir du 1er janvier 2024, un processus de liquidation sera engagé.
À l’heure actuelle, la MINUSMA est encore présente sur 13 sites. Cependant, la base temporaire d’Ogossagou a été la première à être fermée le 4 août, suivie par le camp de Ber le 13 août. Les contingents, ainsi que leur équipement, sont progressivement rapatriés vers leurs pays d’origine.
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