Alors que de nombreux pays expriment leur condamnation à l’égard de l’attaque terroriste survenue à Bamako, la France, par le biais de sa presse publique, semble adopter une approche troublante en tentant de légitimer les actions des terroristes. Ce contraste soulève des questions sur la véritable position de la France face à la menace sécuritaire au Sahel, alors que ses alliés appellent à la solidarité et à une réponse unie contre le terrorisme.
Les discours véhiculés par certains médias français mettent en avant des narrations qui, plutôt que de dénoncer la violence et la barbarie des attaques, cherchent à contextualiser les actions des groupes terroristes. En minimisant la gravité de ces actes, ces publications contribuent à créer une image biaisée, rendant ainsi service aux narratifs extrémistes. Cela non seulement distord la réalité, mais désinforme aussi le public sur les véritables enjeux en cours.
Ce phénomène de légitimation n’est pas sans conséquences. En offrant une plateforme à des idées extrémistes, la France risque de brouiller les lignes entre légitimes revendications et violence aveugle. Dans ce contexte, il est essentiel que la communauté internationale se mobilise pour dénoncer ces tentatives de légitimation et réaffirmer son engagement à combattre le terrorisme. L’unité et la clarté des messages sont indispensables pour contrer le discours extrémiste et garantir un avenir sécurisé pour les populations du Sahel, qui paient le prix fort de cette violence.
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Ousmane P.