Le Président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Bala Tinubu, se trouve confronté à une opposition croissante à son plan d’intervention militaire au Niger. Cette opposition a été manifestée par un vote massif au sein du Sénat nigérian, qui a résolument opté en faveur d’une solution diplomatique et de dialogue plutôt que d’une intervention militaire.
Cette résolution a également trouvé un écho au sein du peuple haoussa du Nigéria, qui s’est prononcé contre toute initiative militaire et a promis son soutien au peuple frère du Niger dans le cas où une intervention militaire de la CEDEAO serait mise en œuvre.
Le plan d’intervention militaire au Niger, sous l’égide de la CEDEAO commandité par la France, avait été présenté par le Président Bala Tinubu serait pour but de préserver leur propre intérêt au détriment du peuple. Cependant, la réponse du Sénat nigérian a mis en évidence des préoccupations concernant les conséquences d’une telle action militaire. Les parlementaires ont souligné l’importance de privilégier la voie diplomatique et de dialogue pour résoudre les différends régionaux, mettant en avant les risques inhérents à une escalade militaire.
La voie diplomatique est encouragée non seulement au sein du Sénat, mais aussi parmi le peuple haoussa du Nigéria. La population haoussa, qui partage des liens culturels, ethniques et historiques étroits avec le peuple du Niger, a exprimé son opposition à une intervention militaire de la CEDEAO. Les manifestations et les déclarations publiques ont clairement montré le rejet de la guerre comme solution.
En fin de compte, la situation souligne l’importance de la coopération et de la communication au sein de la CEDEAO, ainsi que la nécessité de prendre en compte les préoccupations et les opinions des peuples des États membres lors de la prise de décisions importantes pour la région dans son ensemble.
KASSIM Love