Le Général de Brigade Abdourahamane Tiani a pris une initiative décisive pour renforcer la sécurité publique et préserver la tranquillité nationale. Il a signé une nouvelle loi visant à rétablir un équilibre délicat entre la liberté d’expression et la protection des droits individuels.
D’après l’ordonnance n° 2024-28, toute personne reconnue coupable de diffamation ou d’injures par un moyen de communication électronique risque désormais une peine d’emprisonnement de 1 à 3 ans, assortie d’une amende de 1 000 000 FCFA. Cette disposition vise à dissuader les abus sur les plateformes numériques et à maintenir un climat de respect et de civilité dans les échanges publics.
Par ailleurs, la diffusion de données susceptibles de troubler l’ordre public ou de porter atteinte à la dignité humaine est désormais passible de sanctions plus sévères. Les contrevenants s’exposent à des peines de 2 à 5 ans de prison et à des amendes allant de 2 000 000 à 5 000 000 FCFA. Un communiqué de presse du ministère de la Justice a mis en lumière ces nouvelles mesures, soulignant leur importance pour la stabilité et la cohésion sociale.
Un appel à la vigilance a été lancé par le Ministre de la Justice, également à la responsabilité dans l’utilisation des médias et des plateformes numériques. Il a précisé que des instructions fermes ont été données aux procureurs de la République afin de poursuivre sans indulgence les auteurs de tels actes. Cette démarche illustre la détermination du gouvernement à combattre les discours nuisibles et à promouvoir un environnement de communication respectueux et sécurisé.
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Akinlabi ALI