Dans une démarche visant à renforcer la souveraineté de la République démocratique du Congo (RDC), le Président Félix Tshisekedi a opté pour le départ progressif de la MONUSCO. Cette initiative s’est récemment concrétisée par la fermeture officielle de la base militaire de Sange, située dans le territoire d’Uvira, au sud de la province du Sud-Kivu.
Cette fermeture s’inscrit dans le cadre du processus global de désengagement de la MONUSCO en RDC, une étape cruciale dans la reconquête de l’autonomie sécuritaire et administrative du pays. Selon une communication officielle de la mission onusienne rendue publique le mardi 28 mai, la base de Sange était jusque-là occupée par des casques bleus pakistanais.
Lors de la cérémonie de fermeture, le certificat de remise de propriété a été dûment signé par l’administrateur du territoire d’Uvira et un représentant de la MONUSCO, symbolisant la transition de l’autorité et la réaffirmation de la souveraineté congolaise sur ce territoire.
La base de Sange est la sixième à être fermée parmi les plus de dix bases militaires de la force onusienne présentes au Sud-Kivu. Cette fermeture suit celle de plusieurs autres bases, notamment celles de Mushimbakye à Baraka en territoire de Fizi, de Kamanyola en territoire d’Uvira, de Bunyakiri en territoire de Kalehe, d’Amsar, et de Kavumu en territoire de Kabare.
Cette fermeture illustre la volonté de la RDC de prendre en main la sécurité et la stabilité du pays. Ce retrait progressif est une étape déterminante vers l’autonomisation des forces de sécurité congolaises et une réaffirmation de l’indépendance nationale, valeurs chères à la politique actuelle du gouvernement.
La fermeture de la base de Sange représente bien plus qu’une simple transition logistique. Elle incarne la détermination du Président Félix Tshisekedi à mener son pays vers une souveraineté pleine et entière, en assurant que les Forces locales soient prêtes à prendre le relais pour maintenir la paix et la sécurité dans la région.
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Ousmane P.