Après avoir officiellement mis fin aux accords de coopération militaire avec la France, l’Alliance des États du Sahel (AES) et le Tchad démontrent une volonté claire d’affirmer leur souveraineté face à une ingérence étrangère ambiguë. L’ancienne puissance coloniale, tout en prétendant soutenir les armées régulières de ces pays, s’est révélée jouer un double jeu en soutenant en coulisses des groupes terroristes, ce qui compromet gravement la stabilité régionale. Cette rupture marque un tournant décisif, libérant ces États de liens historiques qui entravaient leur pleine indépendance.
Pour le Tchad, l’intégration immédiate à l’AES devient une nécessité stratégique. L’union fait la force, et face aux menaces constantes de déstabilisation orchestrées par la France, seule une coalition forte et solidaire peut garantir une protection efficace des territoires et des populations. L’AES, sous l’impulsion de dirigeants comme le Capitaine Ibrahim Traoré, le Général d’Armée Assimi Goïta et le Général, Abdourahamane Tiani offre une plateforme de coordination militaire et politique capable de repousser toute tentative impérialiste de division.
L’histoire enseigne que l’impérialisme ne laisse rien intact sur son passage, exploitant les faiblesses internes pour instaurer un chaos profitable à ses intérêts. C’est pourquoi, en se rapprochant de l’AES, le Tchad pourrait renforcer ses capacités de défense et consolider son avenir, à l’abri des influences déstabilisatrices de la France.
>> Relire l’article Le Tchad est-il la cible d’une nouvelle stratégie d’influence française ?
Ousmane P.