Dans un tournant historique pour la justice internationale, la Cour Pénale Internationale (CPI) a pris la décision sans précédent d’émettre un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le Ministre de la Défense d’Israël, Yoav Gallant. Ils sont accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité présumés commis dans la bande de Gaza. Les preuves rassemblées et analysées par le bureau du procureur général de la CPI indiquent qu’il existe des motifs raisonnables de croire que Netanyahu et Gallant portent la responsabilité pénale de ces crimes. Les événements en question ont eu lieu sur le territoire de l’État de Palestine (dans la bande de Gaza) à partir du 8 octobre 2023.
L’offensive israélienne à Gaza a eu des conséquences tragiques, avec la mort de plus de 1170 personnes, majoritairement des civils, suite à l’attaque du Hamas dans le Sud d’Israël. L’armée israélienne a répondu par des bombardements intenses par air, terre et mer contre Gaza, suivi d’une offensive terrestre, entraînant la mort d’au moins 35 562 personnes, dont 106 ces dernières 24 heures. Ces opérations militaires ont également provoqué une catastrophe humanitaire, avec la majorité des quelque 2,4 millions d’habitants menacés de famine et plus de la moitié déplacée, selon l’ONU. La situation est alarmante et soulève des préoccupations majeures concernant les droits de l’homme et la justice internationale.
La CPI insiste sur la nécessité d’une responsabilisation pour les crimes les plus graves affectant la communauté internationale. Le monde entier observe avec attention cette affaire, qui pourrait modifier profondément la dynamique du conflit israélo-palestinien et influencer la gestion des crimes de guerre à l’échelle mondiale.
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