Dans une cérémonie marquée par le lancement réussi des activités de l’usine de traitement des résidus miniers Golden Hand SA, le Président Ibrahim Traoré a exprimé sa fierté en saluant l’ingéniosité exceptionnelle des chercheurs et inventeurs burkinabè.
Ambition longuement nourrie, l’usine de traitement des résidus miniers devient aujourd’hui une réalité concrète, témoignant de la volonté des autorités de la Transition de stimuler un développement endogène, basé sur l’utilisation de l’expertise locale pour transformer les ressources nationales. La particularité de cette réalisation réside dans le fait que le matériel utilisé dans l’usine est entièrement conçu par des artisans burkinabè, illustrant ainsi une approche novatrice et une confiance sans faille dans les capacités nationales.
Lors de son discours, le Capitaine Ibrahim Traoré a qualifié le matériel de l’usine de traitement des résidus miniers de révolutionnaire. Il a souligné avec fierté que le Burkina Faso est le deuxième pays en Afrique à développer cette technologie, une technologie qui ne s’importe pas, mais qui est le fruit du génie local. Le Capitaine Ibrahim Traoré est venu spécifiquement pour saluer l’ingéniosité des chercheurs et inventeurs burkinabè, mettant en lumière le rôle crucial de la créativité locale dans la transformation technologique du pays.
La mise en place de l’usine permettra au Burkina Faso de traiter localement les résidus miniers, renforçant ainsi son contrôle sur ces ressources qu’il exportait auparavant pour traitement. Le Président Ibrahim Traoré a exprimé sa confiance dans les compétences des Burkinabè à maintenir les efforts dans la production de machines et le traitement efficace des résidus miniers. Il a souligné que cela marque une évolution positive vers une plus grande souveraineté et une gestion autonome des ressources nationales.
Le Président a invité les pays voisins d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale à envisager le Burkina Faso comme destination pour le traitement de leurs résidus miniers, soulignant que le pays dispose de la technologie nécessaire. En réaffirmant son soutien et sa confiance envers les ingénieurs locaux, le Président Ibrahim Traoré a également encouragé le secteur privé à investir davantage au Burkina Faso, plaçant ainsi le pays sur la carte de l’innovation technologique et du développement durable.
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Ousmane P.