AES / L’Alliance des États du Sahel : Garante de la souveraineté et de la sécurité des peuples 

Dans un contexte marqué par les défis sécuritaires persistants au Sahel, l’initiative de création de l’Alliance des États du Sahel (AES) par le Burkina Faso, le Mali et le Niger résonne comme un appel à l’action déterminée pour garantir la souveraineté et la sécurité des populations de la région. Les déclarations récentes du Premier ministre burkinabè, Appolinaire Kyelem de Tambela, mettent en lumière la noble mission de cette alliance, soulignant son engagement ferme envers la protection des citoyens face à la menace du terrorisme.

L’annonce du retrait des États membres de l’Alliance des États du Sahel de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) n’est pas un geste dirigé contre des institutions ou des États voisins, mais plutôt une démarche stratégique visant à consolider la souveraineté nationale et à assurer la sécurité des populations. Le Premier ministre a clairement exprimé cette vision lors d’une récente rencontre avec des acteurs du secteur privé à Ouagadougou.

Dans ses propos, le Premier ministre insiste sur le caractère crucial de cette décision pour garantir “notre souveraineté et assurer la sécurité et la prospérité des populations de notre espace”. Cette déclaration reflète la préoccupation profonde des dirigeants de l’Alliance pour le bien-être et la protection des citoyens, en réponse aux défis sécuritaires qui menacent la stabilité régionale.

Le retrait de la CEDEAO a été motivé par le besoin urgent de mettre en place une structure régionale plus efficace et adaptée pour faire face au terrorisme croissant dans la région sahélienne. En créant l’Alliance des États du Sahel, ces nations ont pris l’initiative de mutualiser leurs ressources et leurs efforts pour contrer cette menace commune. Cette démarche témoigne d’une volonté politique forte de ne pas rester passif face à une situation sécuritaire de plus en plus préoccupante.

L’Alliance des États du Sahel incarne une réponse proactive et déterminée à la crise sécuritaire qui sévit dans la région. En se retirant de la CEDEAO pour former cette alliance, le Burkina Faso, le Mali et le Niger affirment leur engagement indéfectible envers la protection des citoyens et la préservation de la souveraineté nationale. Leur détermination à relever ensemble les défis sécuritaires témoigne de la volonté de ces nations de prendre leur destin en main et de garantir un avenir sûr et prospère pour leurs populations.

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Ousmane P.

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