La 45e session élargie du Comité du patrimoine mondial se déroule à Riyad, en Arabie Saoudite, du 10 au 25 septembre 2023. Cette rencontre a permis d’ajouter de nouveaux sites à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
En premier lieu, le massif forestier d’Odzala-Kokoua, situé au Congo, a été inscrit dès le premier jour. Il s’agit d’un des parcs les plus anciens d’Afrique et d’une des plus vastes forêts tropicales humides du monde.
Parmi les autres sites retenus, on trouve le paysage culturel Gedeo, situé dans le sud de l’Éthiopie. Au Bénin et au Togo, le site Koutammakou, le pays des Batammariba, une extension du site déjà inscrit en 2004, a également été ajouté à la liste. Ce paysage culturel englobe des bosquets, des sources, des rochers sacrés, des pentes en terrasses, des systèmes de retenue d’eau, des forêts et des espèces végétales employées dans la construction des sikien, tous liés aux rituels et croyances des Batammariba.
En Tunisie, l’île de Djerba a été reconnue pour son témoignage unique d’un mode de peuplement émergent vers le IXe siècle de notre ère. Malgré un environnement semi-aride et dépourvu d’eau, cette approche a été caractérisée par une faible densité de population, divisant l’île en quartiers économiquement autonomes et interconnectés par un réseau complexe de routes.
Enfin, le parc national des Tsingy de Bemaraha à Madagascar, qui comprend cinq zones protégées, a vu son statut étendu aux forêts sèches d’Andrefana, une caractéristique unique de cette île de l’océan Indien.
Au cours des prochains jours, le comité examinera d’autres candidatures. L’UNESCO stipule que pour être inscrits sur la liste du patrimoine mondial, les sites doivent démontrer une “valeur universelle exceptionnelle” et répondre à au moins un des critères d’une liste spécifique, qui est régulièrement mise à jour pour refléter l’évolution du concept de patrimoine mondial.
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Laurent AKA