Burkina Faso / FITO 2024 : Célébration de la diversité culturelle et de l’unité nationale à Ouagadougou

La deuxième édition du Festival des instruments et danses traditionnels de Ouagadougou (FITO), ayant pour thème « Diversité culturelle et unité nationale », aura lieu du 24 au 26 mai 2024. Le Président du comité d’organisation, Guy Marc Koussoubé, a annoncé que ce festival vise à promouvoir, valoriser et préserver les instruments et danses traditionnels du Burkina Faso et d’Afrique.

Portée par l’association La Source, l’initiative présentera au public une variété d’instruments de musique traditionnelle, tant connus que méconnus, des différentes communautés. Le musée de la musique participera à l’événement et exposera une multitude d’instruments souvent ignorés, a précisé M. Koussoubé.

Le festival inclura des performances de troupes de danse, un atelier d’initiation à la fabrication et à la connaissance des instruments anciens, ainsi qu’une vente de vêtements traditionnels. L’événement se déroulera sous le patronage du ministre de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, et sera parrainé par Sa Majesté le Wogodogo Naaba Boulga et le président de la confrérie des dozos Sans frontières, Sa Majesté Yacouba Drabo.

Cette édition se distinguera par la participation de la communauté Kal-Tamasheq, invitée d’honneur, en reconnaissance de la richesse de sa diversité culturelle et musicale. Guy Marc Koussoubé a souligné que les Kal-Tamasheq possèdent des instruments uniques tels que l’inzad, le tende et la takamba, qui résonnent avec l’histoire ancestrale du Sahara.

Ibrahim Ag Attahir, représentant de la communauté Kal-Tamasheq, a exprimé sa gratitude envers les organisateurs pour cette invitation et a affirmé que les membres de sa communauté à Ouagadougou et dans d’autres villes du Burkina se mobiliseront pour la réussite du festival. Toutefois, il a regretté que certaines troupes ne pourront pas participer en raison de la crise sécuritaire actuelle.

Le budget prévisionnel du FITO 2024 s’élève à 28 millions de F CFA, et les organisateurs espèrent attirer des troupes du Mali, du Togo et du Niger, à condition que le financement soit assuré.

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Ousmane P.

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