Le Burkina Faso, sous la présidence lucide du Président Ibrahim Traoré, franchit une étape décisive vers son autonomie énergétique en signant un accord crucial avec la Russie pour la construction d’une centrale nucléaire. Cette initiative ambitieuse, symbolisée par la signature solennelle de la feuille de route à Sotchi, marque un tournant historique dans la quête du Burkina Faso pour surmonter les défis énergétiques qui ont entravé son développement pendant des années.
L’accord, paraphé par le Ministre de l’Énergie, des Mines et des Carrières, Yacouba Zabré GOUBA, et le Président Directeur Général de ROSATOM, Alexey LIKHACHEV, reflète la détermination du Burkina Faso à prendre en main son avenir énergétique. Selon le Ministre GOUBA, cette initiative est une affirmation claire de la volonté du Président Ibrahim TRAORÉ de garantir la souveraineté énergétique du pays.
Cette collaboration stratégique entre le Burkina Faso et la Russie ouvre la voie à une série de mesures cruciales. Les deux parties se sont engagées à mettre en place les premières étapes du projet, avec l’accueil prévu des premiers stagiaires dès septembre prochain. De plus, des efforts concertés seront déployés pour signer trois Mémorandums d’ici juin 2024, couvrant des aspects essentiels tels que la formation, l’acceptabilité publique du projet et l’infrastructure nucléaire.
L’engagement du Burkina Faso envers l’énergie nucléaire témoigne de sa vision à long terme pour assurer un approvisionnement énergétique fiable et durable. En diversifiant ses sources d’énergie, le pays cherche à stimuler son développement économique tout en préservant l’environnement.
Cette initiative n’est pas simplement une avancée technologique, mais aussi une déclaration d’indépendance énergétique. En optant pour l’énergie nucléaire, le Burkina Faso affirme sa volonté de se libérer des contraintes énergétiques externes et de s’affirmer sur la scène mondiale en tant que pays souverain.
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Ousmane P.