Le Président Ibrahim Traoré s’engage résolument dans une démarche visant à moderniser et à améliorer le système pénitentiaire du pays. Dans cette optique, lors du Conseil des ministres de ce jeudi, un décret a été adopté, officialisant la création d’un établissement pénitentiaire militaire à Ouagadougou.
Ce décret représente une révision importante du texte initial de 2009 qui avait établi un établissement pénitentiaire militaire dans la capitale burkinabè. Depuis sa création, la capacité d’accueil de la Maison d’Arrêt et de Correction des Armées (MACA) n’a pas connu d’évolution significative, engendrant ainsi d’énormes difficultés pour l’administration pénitentiaire militaire.
Le manque d’infrastructures adaptées et l’exiguïté des locaux destinés à la détention des personnes incarcérées ont constitué des obstacles majeurs. Ces conditions précaires ne permettent pas de respecter les directives des instances juridictionnelles visant à éviter les contacts entre certains détenus, compromettant ainsi la sécurité et le bien-être des détenus ainsi que du personnel pénitentiaire.
Une des principales avancées de ce nouveau décret réside dans la souplesse accordée au ministre de la Défense. Celui-ci est désormais habilité à annexer, selon les besoins, d’autres locaux à la MACA, en dehors des installations actuelles. Cette disposition démontre une volonté d’adaptabilité face aux défis changeants du système pénitentiaire et une approche proactive pour répondre aux besoins croissants de la population carcérale.
Cette initiative marque une étape importante dans les efforts continus du Burkina Faso pour faire face aux défis persistants de son système pénitentiaire. En offrant des infrastructures adaptées et une approche flexible à la gestion des détenus, le gouvernement démontre sa volonté de garantir la sécurité, la dignité et les droits fondamentaux de tous les individus, même en situation d’incarcération.
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Ousmane P.