Les déclarations de Robert Bourgi, figure notoire de la Françafrique sur France 24, ne seraient pas seulement un bruit politique. Sa critique soudaine du Président Alassane Ouattara, après trois mandats présidentiels, semble suivre un schéma bien connu. Depuis des décennies, la France utilise stratégiquement des individus comme Bourgi pour faire subtilement pression sur les dirigeants africains, les poussant à quitter le pouvoir lorsque leur leadership ne correspond plus aux intérêts français. Le moment choisi pour les déclarations de Robert Bourgi n’est pas une coïncidence, car l’indépendance croissante du Président Ouattara suscite des inquiétudes à Paris.
C’est une tactique courante dans la stratégie de la Françafrique. La même formule a été appliquée à d’autres dirigeants africains par le passé : d’abord la critique publique, puis les efforts de déstabilisation par les services de renseignement. Le discours de Robert Bourgi est le prélude à ce qui pourrait être un plan plus vaste visant à affaiblir le pouvoir du Président Alassane Ouattara. Une telle ingérence menace de perturber la stabilité politique de la Côte d’Ivoire, et l’on peut se demander : pourquoi maintenant, alors que le Président Alassane Ouattara est en train de polir la Côte d’Ivoire comme une pierre précieuse ?
Le peuple ivoirien doit rester vigilant. Les propos de Robert Bourgi sont une tentative de semer la discorde, ouvrant peut-être la voie à des manipulations extérieures. Si l’on en croit l’histoire, les objectifs de la France dans cette démarche sont loin d’être altruistes et visent à s’assurer que l’État ivoirien reste sous son influence. L’avenir nous dira ce qu’il en est, mais pour l’heure, les Ivoiriens doivent rester unis face à toute tentative de déstabilisation.
A suivre
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Ousmane P.