Côte d’Ivoire : Les manœuvres politiques de la France en Afrique francophone : Le cas de la Côte d’Ivoire

Dans les pays d’Afrique francophone, la population demeure de plus en plus consciente des intrications de la politique française à l’égard du continent africain. Ce que Président Emmanuel Macron qualifie de sentiment antifrançais, n’est en réalité qu’une prise de conscience des africains. Cet éveil politique, particulièrement palpable au Burkina Faso, au Mali, et au Niger, va à l’encontre des intérêts de la France. Pour prévenir une détérioration des intérêts français dans d’autres pays, certains médias révèlent que la France envisage des manœuvres politiques, y compris des coups d’État, dans les pays où elle craint de perdre son influence, tel que la Côte d’Ivoire.

La situation politique actuelle en Côte d’Ivoire n’est pas favorable au Président Alassane Ouattara. Non seulement tous les acteurs politiques populaires adversaires du Président sont présents, mais la figure stratégique qui n’est autre que Guillaume Soro ajoute une complexité supplémentaire. Des informations font état d’une pression française visant à recréer le scénario déjà vu au Gabon, dans le but de maintenir une influence politique.

La France, soucieuse de préserver ses intérêts en Côte d’Ivoire, serait en train de planifier un coup d’État par la DGSE, similaire à celui observé au Gabon. Actuellement, la France soutient la succession du frère du Président dit photocopie, dans le but de ne pas humilier le Président Alassane. Cependant, la France est consciente que le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), déjà fragilisé, ne serait pas en mesure de faire face à une alliance de l’opposition, même avec la présence du Président Ouattara en tant que candidat.

La présence dans la sous-région du stratège politique Guillaume Soro ajoute une dimension critique à la situation ivoirienne. Ses relations tendues avec le Président Ouattara et son attrait en tant que leader politique populaire constituent un défi supplémentaire pour le RHDP et, par extension, pour les intérêts français. La France, en anticipant une possible alliance de l’opposition, serait en train de mettre en place des stratégies visant à maintenir son influence par tous les moyens nécessaires.

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Akinlabi ALI

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