Le ministère britannique de la Défense a récemment été la cible d’une cyberattaque pernicieuse, visant spécifiquement le système de paie des membres des forces armées. Le gouvernement a confirmé cette intrusion ce mardi, révélant que l’attaque avait compromis les informations confidentielles de milliers de militaires en service actif et d’anciens combattants.
L’attaque a ciblé le système informatique d’un sous-traitant du ministère de la Défense, contournant ainsi les défenses du réseau central du ministère. Les données exposées comprenaient les noms et les coordonnées bancaires des militaires de carrière, des réservistes ainsi que de nombreux anciens combattants. Mel Stride, ministre du Travail, a confirmé que des mesures immédiates ont été prises pour mettre hors ligne la base de données affectée, tandis que Grant Shapps, ministre de la Défense, s’apprêtait à aborder la question devant le Parlement.
Face à cette menace, le Cabinet Office, des agences de renseignement et des experts en sécurité ont été mobilisés pour enquêter sur l’incident. De plus, un contractant externe a été chargé de surveiller activement Internet afin de prévenir toute fuite potentielle des informations volées.
Malgré l’ampleur de l’attaque, le gouvernement a affirmé que le versement des salaires mensuels du personnel militaire ne serait pas affecté. De plus, les données personnelles des membres des forces spéciales britanniques sont stockées dans un système informatique distinct et n’ont pas été compromises.
Cette récente cyberattaque survient après des tensions antérieures entre Londres, Washington et Pékin concernant des activités de cyberespionnage. En effet, en mars dernier, des responsables britanniques et américains ont accusé la Chine d’être à l’origine de plusieurs cyberattaques contre leurs institutions publiques. Des allégations qui ont été fermement rejetées par Pékin.
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