Le conflit qui perdure au Haut-Karabakh, une région sécessionniste de l’Azerbaïdjan principalement habitée par des Arméniens, suscite une préoccupation à l’échelle internationale. Cette inquiétude a atteint un tel niveau que le pape François a pris la parole pour exiger la cessation des hostilités. Le souverain pontife a appelé à mettre fin aux combats au Karabakh après que l’Azerbaïdjan a lancé une importante opération militaire dans cette zone contestée avec l’Arménie.
Lors de son audience générale hebdomadaire au Vatican, Jorge Bergoglio a lancé un appel à toutes les parties impliquées ainsi qu’à la communauté internationale, les incitant à faire taire les armes et à déployer tous les efforts nécessaires pour parvenir à des solutions pacifiques. Cette démarche vise à préserver le bien-être des populations concernées et à garantir le respect de leur dignité humaine.
Le différend autour du contrôle du Haut-Karabakh oppose l’Arménie et l’Azerbaïdjan depuis plus de trente ans. En automne 2020, les deux pays ont connu un affrontement militaire qui s’est soldé par une défaite militaire de l’Arménie, conduisant au déploiement de soldats de maintien de la paix russes dans la région.
Le pape François avait déjà exprimé son engagement envers la résolution de ce conflit lors de ses visites en Arménie et en Azerbaïdjan en 2016. Il avait appelé les nations du sud-Caucase à persévérer dans leurs efforts pour parvenir à un règlement pacifique de leurs différends. En 2020, il avait réitéré cet appel, regrettant la fragilité de la trêve alors en place et soulignant l’importance de travailler vers une paix durable.
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Justin L.