Au matin de ce mercredi 3 avril, l’île de Taïwan a été ébranlée par un séisme d’une puissance exceptionnelle, atteignant une magnitude de 7,5 sur l’échelle de Richter. Cette secousse sismique a déclenché une série d’alertes et de préoccupations, notamment avec l’émission rapide d’une alerte tsunami pour Okinawa par l’agence météorologique japonaise, prévoyant des vagues redoutables dépassant les trois mètres de hauteur.
Le séisme, dont l’épicentre a été localisé près de Hualian sur la côte est de Taïwan, a été d’une puissance considérable, selon les données de l’Institut géologique américain (USGS), qui a légèrement révisé la magnitude à 7,4. Quinze minutes plus tard, une forte réplique de magnitude 6,5 a également secoué la région, exacerbant les craintes et l’instabilité.
Face à la menace imminente d’un tsunami, les autorités d’Okinawa ont exhorté les résidents à se réfugier en hauteur, suivant strictement les directives de la chaîne publique NHK : « Évacuez vers des zones en hauteur, ne faites pas demi-tour ». Cette alerte a été diffusée dans un contexte de vigilance extrême, alors que les zones côtières de Taïwan ont par ailleurs été mises en garde contre la gravité de la situation.
Les témoins ont décrit des scènes de chaos et de confusion alors que les habitants cherchaient des moyens de se mettre à l’abri et de protéger leurs proches. Les autorités locales ont rapidement mobilisé des équipes de secours et des services d’urgence pour faire face à la crise et évacuer les zones à risque.
L’impact exact du séisme et du risque de tsunami à Taïwan et les régions avoisinantes reste à déterminer, mais les premières heures suivant l’événement ont été marquées par une intensité croissante des mesures de précaution et de réponse face à cette menace naturelle dévastatrice.
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