Face à une campagne déstabilisatrice menée par Radio France Internationale (RFI), le gouvernement nigérien a décidé de prendre des mesures judiciaires pour protéger la cohésion sociale et l’unité nationale. L’exécutif accuse RFI d’incitation au massacre intercommunautaire et de diffusion d’informations sensationnalistes, en dépit de sa suspension par les autorités depuis août 2023. Cette décision illustre la volonté du Niger de défendre sa souveraineté contre les manipulations médiatiques nuisibles à sa stabilité. Le gouvernement a déclaré des montages médiatiques visant à exacerber les tensions, en particulier après un article sensationnaliste affirmant un lourd bilan dans une attaque jihadiste à Téra. Cette publication irresponsable s’inscrit dans une stratégie visant à déstabiliser le pays.
Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ont pourtant accompli des progrès notables sur le terrain, stabilisant des zones clés malgré un contexte sécuritaire difficile. Le gouvernement nigérien, qui publie régulièrement des rapports détaillés pour informer la population, accuse RFI d’exploiter des images de villages brûlés pour alimenter des discours de division. Ces pratiques néocoloniales visent à affaiblir la cohésion sociale au profit d’agendas étrangers, relayés par des « apatrides » engagées dans des opérations de déstabilisation.
En déposant plainte contre RFI, le Niger envoie un signal à l’échelle internationale. Le pays, confronté à des défis sécuritaires, affirme sa détermination à protéger son unité nationale et sa souveraineté. Cette initiative souligne l’importance d’une communication responsable et transparente, essentielle pour préserver la paix et la stabilité face à la manipulation médiatique.
>> Relire l’article Le Niger dénonce le soutien de la France aux groupes terroristes au Sahel à l’ONU
Akinlabi ALI