Ces dernières années, les abus sexuels au sein de l’Église catholique ont fait la une des journaux dans de nombreuses régions du monde, révélant des cas de violences sexuelles sur mineurs commis par des membres du clergé remontant parfois aux années 1950, principalement en Europe et en Amérique du Nord. Cependant, l’Église au Togo se distingue par son engagement sans faille à prévenir de tels scandales.
Le père Joseph Nouve, aumônier diocésain des Actions Catholiques des Enfants (ACE) au Togo, affirme que, jusqu’à présent, aucun scandale de cette nature n’a éclaté dans le pays. Il estime qu’il serait prématuré de prétendre que les religieux au Togo sont irréprochables, mais il exprime sa gratitude que de tels cas n’aient pas été observés. Cette déclaration témoigne de la vigilance constante de l’Église togolaise pour protéger les enfants et les jeunes membres de sa communauté.
Le père Nouve encourage vivement les religieux à ne pas se taire s’ils sont victimes ou témoins de violences sexuelles. Cette attitude de tolérance zéro envers de tels actes est cruciale pour garantir la sécurité des plus vulnérables au sein de l’Église. En cas de soupçon, la transparence et la dénonciation sont essentielles pour prévenir les abus.
Le pape François lui-même a pris des mesures drastiques pour lutter contre les scandales sexuels au sein de l’Église catholique, notamment en promouvant la « tolérance zéro » et en créant une commission consultative pour la protection des mineurs, intégrée à la Curie. Malgré ces actions, le secret de la confession reste absolu, conformément à la doctrine de l’Église.
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KASSIM Love