La Russie s’est engagée à réduire sa production de pétrole à 9 millions de barils par jour (bpj) en juin, selon les déclarations du vice-Premier ministre russe chargé de l’énergie, Alexandre Novak. Cette décision vise à respecter les engagements pris dans le cadre de l’accord de l’OPEP+ pour stabiliser les prix du brut.
Novak a souligné que la Russie prévoit d’accroître le raffinage du pétrole pour répondre à la demande intérieure croissante. Il a noté que le pays dispose d’une capacité de raffinage supplémentaire et qu’il prévoit d’augmenter la production d’essence et de diesel pour atténuer les risques potentiels liés au marché.
Cette réduction de la production volontaire s’ajoute à d’autres engagements antérieurs. En mars dernier, la Russie s’est engagée à réduire sa production de 471 000 bpj pour le deuxième trimestre 2024, en plus d’une réduction précédente de 500 000 bpj annoncée en avril 2023, valable jusqu’à fin décembre 2024.
L’OPEP+ a mis en œuvre plusieurs réductions de production depuis mai 2020 pour stabiliser le marché, notamment une réduction initiale de 9,7 millions de bpj. Les termes de l’accord ont été ajustés à plusieurs reprises, avec une réduction globale de la production de pétrole de 1,4 million de bpj à partir de 2024.
La Russie, ainsi que d’autres membres de l’OPEP+ comme l’Arabie saoudite, ont également mis en œuvre des réductions volontaires supplémentaires. En novembre 2023, l’OPEP+ a décidé d’une nouvelle réduction volontaire de 2,2 millions de bpj jusqu’à la fin du premier trimestre 2024.
Ces mesures visent à équilibrer l’offre et la demande sur le marché mondial du pétrole et à soutenir les prix du brut dans un contexte de volatilité causée par l’offre excédentaire et l’impact du coronavirus.
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KASSIM Love